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Qu’est ce que le CBD ?
AVERTISSEMENT !
Nous tenions à vous informer que cet article a été rédigé dans un but purement informatif. Il ne s’agit là uniquement que d’une synthèse des différentes recherches scientifiques menées à ce jour sur le CBD. La source principale de ce qui est abordé dans cet article est tirée du livre dédié au CBD écrit par le Dr Franjo Grotenhermen. Vous pouvez d’ailleurs vous procurer ce livre ici :>CBD Un cannabinoïde au vaste potentiel thérapeutique. Cependant et conformément à la réglementation en vigueur, en aucun cas Y-CBD n’affirme pour sa part que le cannabidiol possède des effets thérapeutiques.
Nous rappelons que le CBD en vente libre n’est PAS UN MEDICAMENT !
Tout savoir sur le chanvre CBD
Qu’est ce que le CBD ? Comment profiter de la relaxation du chanvre, sans le THC et ce, en toute légalité ?
C’est justement ce que proposent les produits au CBD !
Il s’agit d’un cannabinoïde extrait du chanvre qui rencontre de plus en plus de succès
Il possèderait de nombreuses vertus bénéfiques pour l’organisme sans apporter d’effet euphorisant. Découvrez aujourd’hui le bien-être et la détente que pourrait vous procurer cette molécule !
Le cannabidiol, c’est quoi ?
Le chanvre, ou cannabis de son nom latin, possède plus d’une centaine de molécules actives différentes appelées les cannabinoïdes. Deux de ces cannabinoïdes sont particulièrement actifs sur l’organisme humain : il s’agit du THC et du CBD. Le THC est sans doute le plus célèbre d’entre eux car c’est celui-ci qui procure les effets psychotropes. Raison pour laquelle le cannabis a été classé comme stupéfiant.
Découvert en 1963, le cannabidiol quant à lui, devient de plus en plus populaire.
Le cannabidiol fait d’ailleurs l’objet de nombreuses études et recherches. Il offrirait en effet de multiples vertus et ce seraient ses effets relaxants qui feraient son succès. Il est à noter que le CBD est absent de toxicité et de nocivité.
A contrario du THC, il n’est pas un psychotrope. Il n’altère pas l’état de conscience.
Le cannabidiol, n’est donc pas psychoactive. Il offrirait au consommateur une sensation de détente et de bien-être, mais ne fait pas planer ! C’est pour cela qu’il n’y a aucuns risques de crises d’angoisse ou de paranoïa, comme on pourrait parfois le ressentir avec le THC. Avec le CBD, il n’y a pas non plus de risque d’addiction ou de dépendance.
->Pour aller plus loin, vous pouvez consulter cet article : C’est quoi le CBD exactement ?
Le cannabidiol n’est pas toxique et les contre-indications sont peu nombreuses. Il peut se consommer sous différentes formes :
–En fleur.
Comment agit-il ?
Si son processus d’action reste encore majoritairement incompris, on sait en revanche que cette molécule a une action établie et localisée sur certains récepteurs. C’est le cas notamment de ceux de la sérotonine, de l’adénosine et de l’anandamide. Pour activer les récepteurs de la sérotonine, l’hormone du « bonheur », le CBD vient s’y fixer et provoque ainsi un sentiment de bien-être et d’apaisement. D’après les recherches, les récepteurs de sérotonine 5-HT1A, impliqués dans les mécanismes de perception de la douleur mais aussi de l’appétit, de l’anxiété et du sommeil peuvent être activés avec une forte concentration de cette molécule.
Enfin, le CBD agirait également comme un anxiolytique. Pour ce faire, il activerait les récepteurs de l’adénosine. C’est ce récepteur qui est impliqué dans la régulation des fonctions cardiovasculaires, des concentrations de dopamine et de glutamate au niveau cérébral.
->Pour aller plus loin, vous pouvez consulter cet article : Quels sont les effets du CBD ?
Les contre-indications.
Ses bienfaits sont indéniables et de plus en plus reconnus. Il reste cependant recommandé de ne pas en consommer de trop grandes quantités. En effet, le CBD est lipophile et donc, se lie facilement aux tissus graisseux. Comme il se dissipe lentement, il peut s’accumuler notamment au niveau du système nerveux et du cerveau, riches en récepteurs à cannabinoïdes. Il peut aussi interférer avec certains médicaments en freinant leur élimination. Des effets secondaires ont ainsi pu être mis en évidence après son utilisation comme des surdosages de médicaments, des baisses de vigilance et de la somnolence. >En savoir plus sur les interactions en le CBD et les médicaments. Il est fortement conseillé de ne pas conduire après en avoir consommé.
La consommation de cannabidiol est également déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes. Il n’est pas non plus conseillé aux personnes ayant des problèmes d’ordre cardiovasculaire. Ne l’oublions pas, c’est une substance active, et comme pour toutes substances actives, il est recommandé, lorsque vous en consommez, d’être vigilant quant aux réactions de votre organisme. Adaptez les quantités à celles qui vous sont nécessaires. D’une personne à l’autre, ses effets peuvent être très variable. Chez certaines personnes très sensible à cette molécule, des maux d’estomac, des nausées ou des vomissements ont pu être constatés à forte dose.
->Pour aller plus loin, vous pouvez consulter cet article : Le CBD et les effets secondaires.
Le CBD et l’anxiété
Le sentiment de bien-être et de détente que procurerait le CBD pourrait aider à combattre le stress et l’anxiété. Son effet pour soulager les angoisses et les états dépressifs serait double : il interviendrait aussi bien sur le psychique que sur le physique. Cette molécule offrirait en effet des propriétés anxiolytique et relaxante. Il permettrait en premier lieu de soulager les sensations de mal-être liées au stress ou aux états dépressifs. Le CBD pourrait réguler l’humeur. Il se montrerait très efficace dans la lutte contre les crises d’angoisses ou d’anxiété. Le cannabidiol pourrait vous relaxer et vous calmer, il s’avèrerait donc efficace pour soulager les symptômes physiques attraient à l’anxiété, comme l’accélération du rythme cardiaque et les sensations d’oppression. Ce principe actif du chanvre pourrait ainsi impacter positivement votre qualité de vie globale. Le cannabidiol permettrait donc, entre autres, de lutter indirectement contre les insomnies ou les sommeils de mauvaises qualités, problèmes bien souvent liés au stress ou à la dépression.
D’autres études sont actuellement menées sur le CBD dans le cadre du traitement de troubles comme les TOCS (Troubles Obsessionnels Compusifs) ou les TSPT (Troubles de Stress Post Traumatique). Les chercheurs s’intéressent aussi à cette substance pour son action supposée antipsychotique qui pourrait aider les personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles bipolaires.
->Pour aller plus loin, vous pouvez consul
ter cet article : Est-ce bon de prendre du CBD ?
Son utilisation pour le traitement de la douleur
L’influence du CBD sur les récepteurs CB1 et CB2 impliqués dans la perception de la douleur, s’avèrerait très utile. Le cannabidiol pourrait ainsi aider dans le cadre en particulier de l’accompagnement de pathologies inflammatoires chroniques. Grâce à une action sur les récepteurs d’adénosine, la propriété anti-douleur du CBD serait alors complétée par un effet anti-inflammatoire. Le cannabidiol permettrait ainsi de soulager des affections telles que l’arthrose rhumatoïde ou encore les fibromyalgies. Il est de plus en plus renommé dans les traitements d’appoint dans le cadre des douleurs musculaires ou en encore neuropathiques.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter cet article : Quel CBD pour calmer les douleurs ?
Le CBD et la dermatologie
Vous l’avez peut-être constaté, de nombreux produits cosmétiques contiennent du chanvre et/ou du CBD. Cela va des crèmes, aux shampoings en passant par des gels douche. Les propriétés seraient en effet efficaces pour soulager les peaux irritées. Vous rencontrerez donc du CBD dans un grand nombre de soins pour la peau. Que ce soit pour calmer les démangeaisons ou les piqûres d’insectes, apaiser les brûlures légères, pour soigner les petites plaies, les éraflures, etc. L’huile de chanvre est d’ailleurs très efficace pour prendre soin des peaux sèches !
Celui-ci pourrait lutter contre certaines infections et inflammations de la peau. Son action sébostatique en ferait par exemple un soin anti-acné efficace. Il diminuerait la production de sébum en excès contribuant ainsi à rendre la peau plus saine, à réduire les boutons d’acné et les inflammations de la peau qui en résultent. Le CBD est également utilisé dans des crèmes contre le psoriasis ou encore l’eczéma. Enfin, ayant des propriétés antalgiques supposées, il peut être utilisé sous forme de crème contre les courbatures ou encore les douleurs musculaires faisant suite à une pratique sportive.
ATTENTION ! Le CBD n’est PAS un médicament !
Consommer du CBD que vous trouverez en vente libre doit se faire dans un objectif récréatif ou pour vous aider à soulager des maux mineurs. En vente libre, il n’est pas à utiliser en traitement thérapeutique ou en automédication. Les pathologies lourdes doivent être traitées par votre médecin.
Le CBD en vente libre n’est PAS un médicament.
La communication autour de cette molécule est très encadrée en France.
Il est donc interdit sur les produits contenant du CBD en vente libre, et ce sous peine d’être condamné pour exercice illégale de la médecine ou de la pharmacie, de mettre en avant des propriétés thérapeutiques.
Seuls les produits autorisés par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) ou de la Commission Européenne peuvent revendiquer des allégations thérapeutiques.
En France, le CBD en vente libre n’est donc considéré que comme un produit de bien-être. Même si de nombreuses études scientifiques ont été menées à son sujet, vous ne verrez jamais sur l’emballage des produits du CBD en vente libre, les notions de médicaments, de traitements médicamenteux ou de mentions concernant les affections pouvant être traitées.
Enfin, et afin d’éviter de constituer une infraction pénale à l’incitation à l’usage de stupéfiants, il est n’est pas autorisé en France de faire de la publicité sur des produits contenant du CBD pouvant porter à confusion avec le cannabis aux propriétés stupéfiantes.
Quel cadre légal pour le CBD en France et en Europe ?
Retrouvez le texte original ici
« Le 19 novembre 2020, la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) a rendu son arrêt dans l’affaire C-663/18.
La Cour était saisie d’une question préjudicielle par la Cour d’Appel d’Aix en Provence portant sur la conformité au droit de l’Union européenne de l’article 1er de l’arrêté du 22 août 1990 qui limite la culture, l’importation et l’utilisation industrielle et commerciale du chanvre aux seules fibres et graines de la plante et interdit de ce fait l’importation et la commercialisation d’e-liquide pour cigarette électronique contenant de l’huile de cannabidiol (CBD) obtenue à partir de plantes entières de chanvre.
Il est à noter que le mécanisme de la question préjudicielle permet à une juridiction nationale de demander à la CJUE d’interpréter le droit de l’Union. Il appartient ensuite à la juridiction nationale de résoudre le litige conformément à l’arrêt de la CJUE.
Dans cet arrêt, la CJUE considère qu’en l’état des connaissances scientifiques et sur la base des conventions internationales en vigueur, l’huile de CBD ne constitue pas un produit stupéfiant. Elle en déduit que les dispositions relatives à la libre circulation des marchandises sont applicables à ce produit et qu’une mesure nationale qui interdit la commercialisation du CBD issue de la plante entière constitue une entrave à la libre circulation.
Elle précise cependant qu’une telle mesure peut être justifiée par un objectif de protection de la santé publique sous réserve qu’elle soit nécessaire et proportionnée.
Elle rappelle ensuite qu’il appartient à la juridiction de renvoi d’apprécier, à la lumière des données scientifiques disponibles, si des effets nocifs pour la santé humaine pourraient être liés à l’utilisation du CBD, justifiant l’application d’un principe de précaution et si les mesures prises sont propres à garantir l’objectif de protection de la santé publique.
En l’espèce, et afin de guider la juridiction dans son appréciation, la CJUE souligne que la réglementation française ne lui parait pas remplir cette condition dans la mesure où l’interdiction de commercialisation ne frappe pas le CBD de synthèse qui aurait les mêmes propriétés que le CBD naturel.
Les autorités françaises prennent acte de cet arrêt. Elles tiennent à souligner que, dans cet arrêt, la CJUE reconnait que l’application du principe de précaution pourrait, sous réserve d’éléments scientifiques probants, justifier une réglementation restreignant la commercialisation des produits à base de CBD. Elles étudient les voies et moyens pour prendre en compte ses conclusions.
Les autorités réitèrent d’ores et déjà leurs avertissements concernant les effets potentiellement nocifs de la molécule de CBD, encore peu connue. Elles signalent en outre les risques sanitaires liés au Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC), molécule classée comme stupéfiant, que sont susceptibles de contenir les produits issus du chanvre. Elles appellent à la plus grande vigilance concernant les modes de consommation de ces produits, notamment la voie fumée, dont la toxicité est avérée.
Par ailleurs, il est rappelé que les produits contenant du CBD demeurent soumis au respect des dispositions législatives françaises, et plus particulièrement des suivantes :
Ils ne peuvent, sous peine de sanctions pénales, revendiquer des allégations thérapeutiques, à moins qu’ils n’aient été autorisés comme médicament par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ou la Commission européenne sur la base d’un dossier évalué selon des critères scientifiques de qualité, sécurité et efficacité.
Les publicités en faveur de produits contenant du CBD ne doivent pas entretenir de confusion entre le cannabis et le CBD et faire ainsi la promotion du cannabis. Cette pratique est susceptible de constituer l’infraction pénale de provocation à l’usage de stupéfiant.
Enfin, les autorités françaises estiment que l’élaboration d’une approche commune européenne des produits à base de CBD serait souhaitable. Elles poursuivent à cet égard leurs échanges avec les autres Etats membres et la Commission européenne. »
Les « nouveautés » à retenir depuis cet arrêt du 19 novembre de la CJUE concernant le CBD :
-La France ne peut plus recourir aux infractions à la réglementation des substances vénéneuses concernant le CBD.
-Les produits au CBD peuvent être issus de l’intégralité de la plante et non plus uniquement des seules graines et fibres.
Pour le reste, rien a changé !
En savoir plus sur >le CBD et la loi en France
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